Un simple DFA ne suffit pas

Quand les IMF entament leur transformation digitale, beaucoup commencent par une application de collecte terrain (DFA). C’est un choix logique : les formulaires papier sont lents, sources d’erreurs et difficiles à suivre. Une DFA promet plus de rapidité, de fiabilité et de visibilité.

Mais trop souvent, nous voyons des IMF abandonner leur DFA quelques mois après l’avoir déployée. Pourquoi ?

Parce qu’une simple collecte de données ne suffit pas. Une DFA sans l’écosystème adapté crée de nouveaux blocages, au lieu d’éliminer les anciens.

Ce que nous avons appris : ce n’est pas l’app qui compte, c’est le système autour.

Fonctionne-t-elle hors ligne ?

Les agents de crédit travaillent souvent dans des zones sans réseau.

Si l’application ne fonctionne pas hors ligne, elle est inutile sur le terrain. Et si l’agent doit attendre d’être de retour à l’agence pour soumettre ses données, autant rester sur papier.

Pire : cela peut être plus lent, plus frustrant et sujet aux erreurs de synchronisation.

Une vraie solution permet de travailler sans interruption, avec :

  • collecte hors ligne,
  • stockage local des infos client,
  • synchronisation automatique une fois en ligne.

Est-elle intégrée au système bancaire central (CBS) ?

Certaines IMF pensent qu’un lien direct entre DFA et CBS suffit.

C’est déjà mieux que de ressaisir les données à la main.

Mais si l’intégration se limite à un simple transfert de données, cela reste insuffisant.

Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a aucune logique métier. Pas de contrôle. Pas de retour en temps réel.

L’agent peut envoyer une demande incomplète ou invalide… sans le savoir.

Quelques jours plus tard, le client a déjà disparu.

Y a-t-il un moteur de workflow derrière ?

C’est là que tout change.

Un moteur de workflow applique les règles métier :

le client est-il éligible ? Les documents sont-ils complets ? Faut-il déclencher une vérification KYC ou alerter un superviseur ?

Le système oriente les demandes automatiquement, signale les problèmes, gère les escalades, envoie des messages.

Sans cela, les agents doivent se souvenir de toutes les règles, exceptions et étapes.

C’est un risque opérationnel majeur.

Les données sont-elles validées dès la saisie ?

Des données numériques mal saisies, c’est aussi mauvais que du papier.

Champs manquants, formats incorrects, doublons… tout cela crée de la confusion et ralentit l’ensemble.

Une bonne DFA valide les données dès la saisie.

Résultat : moins d’erreurs, plus de rapidité, meilleurs rapports.

Pourquoi c’est essentiel

Une DFA qui ne fonctionne pas hors ligne, sans workflow, sans validation :

c’est frustrant. Les agents retournent au papier.

Les managers perdent la visibilité.

L’institution conclut : « le digital, ça ne marche pas. »

Mais le problème n’est pas la DFA. C’est sa mise en œuvre.

À quoi ressemble une vraie solution

Juakali propose une application terrain puissante, qui fonctionne hors ligne, valide les données en temps réel, et synchronise les tâches des agents avec les activités du back-office.

Mais le vrai changement se passe en coulisses.

Au cœur de Juakali, un moteur de workflow low-code permet de :

  • définir des processus d’approbation en plusieurs étapes,
  • fixer des critères d’éligibilité,
  • automatiser les vérifications KYC,
  • renvoyer une demande au terrain avec des commentaires.

Tout est traçable. Rien ne passe entre les mailles du filet.

Besoin d’une validation managériale au-delà d’un certain montant ? ✅

Envie d’envoyer des SMS automatisés aux clients à chaque étape ? ✅

Un document manque ? Le système le signale, le réoriente et met à jour la liste des tâches de l’agent.

Ce n’est pas juste une meilleure app. C’est une infrastructure complète pour piloter vos opérations avec cohérence, visibilité et contrôle — sans complexité inutile.

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